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Convention USF : Richemont expose son projet aux clients SAP

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Parmi les retours d’expérience présentés lors de la Convention 2022 des Utilisateurs de SAP Francophones, celui du groupe Richemont a mis en avant les synergies entre les solutions Cloud SAP Ariba et l’ERP SAP.

Les 5 et 6 octobre derniers, l’association des Utilisateurs de SAP Francophones (USF) tenait sa convention annuelle au Centre de Congrès de Lyon. Parmi les 75 Ateliers figurant au programme, le retour d’expérience de Richemont (35 000 collaborateurs, 13 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2021), autour de son projet de déploiement de SAP Ariba, a permis de comprendre les atouts de la solution et sa valeur ajoutée pour les achats par rapport à l’ERP SAP.

Acteur majeur de l’industrie du luxe, présent essentiellement dans la joaillerie et l’horlogerie avec de nombreuses marques (Cartier, Montblanc, Van Cleef & Arpels, etc.), le groupe suisse a initié son projet en 2015, avec comme objectif de couvrir l’ensemble du périmètre Source-to-pay allant du sourcing au paiement des fournisseurs, en passant par les appels d’offres, l’envoi des commandes et la facturation. « De nombreux aspects étaient mal ou pas du tout couverts par notre ERP, en particulier la gestion des contrats, le reporting achats stratégique ou la gestion des achats indirects, non stockés », a expliqué François-Xavier Botta, SAP Ariba platform manager & Digital transformation lead for supply chain au sein du groupe.

Les premiers déploiements, en 2018, ont porté sur le module Supply chain collaboration, pour améliorer la collaboration fournisseurs sur le périmètre des achats directs. Dans un second temps, le module Spend analysis a permis de « centraliser tout le reporting dans un seul outil, en classifiant les dépenses à l’aide d’un moteur d’intelligence artificielle ». Ont suivi les modules Supplier Risk, pour maitriser les aléas, puis Guided buying, avec l’appui des équipes d’Acxias. « Sur le périmètre des achats indirects, ce dernier module simplifie le processus en orientant les utilisateurs vers les bons fournisseurs et articles, pour que la politique achats soit respectée », a expliqué François-Xavier Botta. « Il permet aussi d’harmoniser les pratiques, dans un environnement comparable aux sites d’e-commerce, et de tracer les opérations », a complété Bertrand Gabriel, directeur du développement et des comptes stratégiques chez Acxias, en précisant que « pour la gestion des achats directs, la logique et les approches sont complètement différentes, en connexion avec les modules de prévision de consommation, de production et de stock, généralement dans l’ERP ».

Parallèlement à SAP Ariba et à l’ERP, Richemont s’est appuyé sur le SAP Business Network pour automatiser les flux de collaboration afin de simplifier et accélérer les échanges avec ses partenaires externes. « Sur la partie achats-approvisionnements, il s’agit en premier lieu des fournisseurs, mais nous pourrons également l’utiliser pour échanger avec les transporteurs, par exemple », a précisé François-Xavier Botta. Le réseau collaboratif a d’abord été mis en place sur le périmètre des achats directs, stockés, à partir de 2018, en lien avec le processus Procure-to-pay géré dans l’ERP. Avec plusieurs objectifs : accélérer le traitement des commandes d’achats stockés, donner de la visibilité aux fournisseurs, harmoniser les pratiques entre les entités du groupe, assurer la conformité avec les processus internes.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des 500 fournisseurs couvrant 90 % des achats directs de Richemont ont été « onboardés » dans le réseau. Le dispositif facilite principalement la transmission et la confirmation des 30 000 lignes de commandes passées par mois, puis les flux relatifs à la réception des produits (avis de livraison, retraits, gestion des retours, etc.). « Nous envisageons désormais d’étendre cette collaboration digitale à de nombreux autres domaines, en commençant par le process de contrôle qualité, au début de 2023, puis la facturation, avec un démarrage un peu plus tard dans l’année », a poursuivi François-Xavier Botta, afin de décupler les bénéfices. Pour l’heure, cette digitalisation a permis à Richemont de réduire le temps de traitement des commandes, d’améliorer la visibilité sur le processus et la planification, de disposer de toute l’information nécessaire à chaque étape et de la partager. Mais aussi de limiter les sollicitations des fournisseurs qui, en échange d’un travail supplémentaire pour alimenter le système, peuvent suivre en temps réel l’exécution des opérations.