Du fait de son rôle clé pour la performance des outils et la pertinence des résultats obtenus, la qualité des données est devenue un enjeu majeur aux achats, avec semble-t-il une marge de progrès considérable. Plus de deux tiers des participants au sondage réalisé fin février par Acxias, sur les réseaux sociaux, estiment en effet que les informations à disposition des acheteurs sont « à vérifier avant exploitation » (58,5 %) ou même « inutilisables et à retravailler » (12,5 %). Seulement un quart des répondants (25 %) les considèrent « de qualité suffisante » et, plus inquiétant, à peine 4 % « fiables et à jour ». En plus de se doter d’une gouvernance dédiée, un nombre croissant d’entreprises mettent en place des outils et des méthodes permettant de consolider, nettoyer, structurer et enrichir leurs bases. Aux achats, cela concerne les données sur les produits et services référencés, ainsi que les dépenses associées, mais aussi, plus souvent, celles relatives aux fournisseurs, encore fréquemment incomplètes ou inexactes.