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Les 5 clés d’une collaboration supply chain réussie

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Collaborer étroitement avec les fournisseurs est devenu vital pour atteindre ou maintenir un niveau de performance élevé de ses processus achats et supply chain. Dans un rapport exploitant les résultats d’une étude relative à « l’agilité des achats », réalisée avec Oxford Economics, SAP détaille sa vision de la problématique et liste les cinq conditions essentielles d’une collaboration réussie.

1 – Choisir une solution offrant un processus de collaboration complet. Mettre en place des processus achats et supply chain collaboratifs, cela va bien au-delà de la simple commande de références-produits dans un catalogue, puis l’envoi d’une facture électronique, tel que proposé par la plupart des solutions. Sans un ensemble complet de mécanismes spécifiquement conçus pour collaborer de manière digitale et automatisée, et intégrant la complexité des interactions d’une supply chain étendue et multi-niveaux, une entreprise se retrouve avec un nombre important de procédures manuelles ou de processus partiellement digitalisés, à la source d’erreurs et d’une collaboration moins efficace.

2 – Investir dans des solutions fortement intégrées aux systèmes back-end. L’intégration de la solution achats et supply chain avec les autres composants applicatifs de l’entreprise est également essentiel. La solution doit pouvoir s’intégrer avec plusieurs systèmes : PLM (Product lifecycle management, ou gestion du cycle de vie des produits), PIM (Product information management, ou gestion des informations produits), SCP (Supply chain planning, ou système de planification de la supply chain), ERP, etc. Cette intégration étroite offre d’importants avantages, comme une accélération des cycles de sourcing, une simplification de l’analyse des coûts, un meilleur respect des conditions contractuelles préalablement négociées et, plus globalement, la suppression des saisies manuelles et des erreurs associées.

3 – Consulter des experts sectoriels et évaluer des solutions spécialisées. Chaque secteur peut être amené à déployer des processus supply chain spécifiques pour ses achats directs. Ces processus varient en fonction des dynamiques du secteur telles que les exigences réglementaires, le type de production et le niveau d’externalisation. Pour mettre en œuvre les bonnes pratiques et les fonctionnalités adaptées à ces spécificités, les entreprises devraient s’appuyer sur des spécialistes du secteur ayant une connaissance approfondie des particularités sectorielles et des méthodes de conduite du changement.

4 – Obtenir une meilleure visibilité grâce à la force du réseau. Pour rapidement identifier et résoudre les risques de rupture des approvisionnements, les donneurs d’ordres peuvent s’appuyer sur la puissance et l’intelligence d’un réseau digital. Les données relatives aux transactions et aux événements fournies par une plateforme digitale, complétées par celles de systèmes externes partenaires, peuvent aider les décideurs à prévenir les risques de ruptures de stocks liés à des aléas de production ou de livraison des fournisseurs et à mettre en place des solutions de substitution, à garantir l’envoi des documents requis tels que les avis de livraison avant l’émission des factures, et à mesurer les performances des fournisseurs à l’aide de solutions intégrées d’analyse de données. Les fournisseurs peuvent eux-mêmes adapter leur approche pour offrir des niveaux de service plus élevés.

5 – Choisir un partenaire de niveau mondial par sa taille, sa portée et son expérience. La plupart des grands groupes industriels gèrent des opérations, des usines et des sites dans le monde entier. Leurs réseaux de partenaires commerciaux et logistiques sont donc à cette échelle également. Pour ces multinationales, mettre en place une collaboration digitale avec ses fournisseurs et ses partenaires logistiques requiert dès lors de disposer d’une plateforme digitale mondiale intégrant la plus large couverture des réglementations, des règles comptables et des devises locales, ainsi que des équipes de support qui maîtrisent la plupart des langues parlées par les partenaires. Elles doivent aussi s’appuyer sur un réseau mondial de partenaires de l’éditeur, qui pourront apporter leur expertise pour déployer et opérer la plateforme afin d’en maximiser les bénéfices. Enfin, l’hébergement des données doit pouvoir s’effectuer en divers endroits du monde pour répondre aux exigences réglementaires locales et sécuriser les échanges de données.