Les répondants au dernier sondage en ligne d’Acxias sont unanimes : l’Intelligence artificielle (IA) « générative » a déjà ou aura un impact pour la fonction achats dans les prochaines années. En revanche, lorsqu’on les interroge sur la profondeur de cet impact, les avis divergent. Si 45 % estiment qu’il s’agira d’un « simple » outil supplémentaire pour aider les équipes à fonctionner plus efficacement, les autres s’attendent à des répercutions beaucoup plus importantes. Près de la moitié du panel (48 %) imagine une transformation du métier d’acheteur, et 6 % entrevoient tout bonnement sa disparition. Les entreprises pourraient en effet utiliser l’IA générative pour automatiser leur sourcing fournisseurs et l’identification des risques, ou encore pour définir leur stratégie achats et suivre leur performance. Dans les scénarios les plus ambitieux, elle pourrait se charger de la production de documents achats (appel d’offres, contrats, etc.) et même du codage de nouvelles fonctionnalités dans les solutions.
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D’après les résultats du dernier sondage en ligne mené par Acxias, il est indéniable que l’Intelligence Artificielle (IA) « générative » est déjà en train de révolutionner le domaine des achats, ou le fera dans un avenir proche. Cependant, lorsqu’on creuse davantage pour évaluer la portée précise de cet impact, il apparaît clairement que les opinions divergent grandement au sein de la communauté des professionnels des achats.
Parmi les répondants, une part significative, soit 45 %, considère que l’IA générative ne sera qu’un « simple » outil supplémentaire destiné à aider les équipes achats à fonctionner de manière plus efficiente. Pour eux, cette technologie est un moyen d’optimiser les processus existants, de faciliter la prise de décision et d’améliorer la productivité, sans nécessairement transformer radicalement le métier d’acheteur.
Cependant, une proportion notable, représentant 48 % des répondants, voit les choses différemment. Pour eux, l’IA générative est bien plus qu’un simple outil : elle est le catalyseur d’une transformation profonde du métier d’acheteur. Ils imaginent un avenir où cette technologie automatisera de manière avancée les activités liées à la recherche de fournisseurs, à l’identification des risques, à la définition de la stratégie achats et au suivi de la performance. Dans leurs scénarios les plus audacieux, l’IA générative pourrait même prendre en charge la production de documents achats complexes tels que les appels d’offres, les contrats, et bien d’autres encore. Certains envisagent même qu’elle puisse contribuer à la conception et au codage de nouvelles fonctionnalités pour les solutions achats.
Cependant, il convient de noter que, bien que cette vision puisse sembler excitante et prometteuse pour certains, une petite minorité de 6 % des répondants exprime des préoccupations plus radicales. Ils envisagent tout simplement la disparition du métier d’acheteur tel que nous le connaissons aujourd’hui. Pour eux, l’IA générative pourrait potentiellement atteindre un niveau d’autonomie et de sophistication tel qu’elle pourrait exécuter toutes les tâches liées aux achats de manière autonome, rendant ainsi obsolète la nécessité d’un personnel humain dédié à cette fonction.
En fin de compte, l’avenir de l’IA générative dans le domaine des achats reste sujet à débat, avec une gamme de perspectives allant de l’amélioration des processus existants à la révolution complète du métier. Les entreprises doivent donc rester vigilantes et anticiper les évolutions possibles pour tirer le meilleur parti de cette technologie émergente.