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Les décideurs financiers plébiscitent l’IA générative

IA finance étude SAP Taulia

Pour améliorer leurs prises de décisions stratégiques, notamment dans le cadre des relations avec les partenaires commerciaux, près de neuf responsables financiers sur dix (89 %), en France, estiment que l’intelligence artificielle est devenue un outil déterminant. Mieux, selon l’étude réalisée par SAP Taulia auprès de 600 décideurs à travers le monde, 57 % d’entre eux s’appuieraient déjà sur les informations générées par l’IA traditionnelle ou générative pour éclairer leurs décisions, devant les données brutes, qu’elles soient internes (48 %) ou issues de sources externes (46 %). Parmi les cas d’usages plébiscités, l’automatisation des processus (61 % de citations sur le périmètre français) arrive en tête, loin devant la gestion des stocks et des chaînes d’approvisionnement (48 %) et la prévision de trésorerie (41 %). Sans surprise, l’adoption de l’IA est plus marquée dans les grandes entreprises (62 %) que dans les ETI (39 %), puisqu’une restructuration des équipes et donc des moyens supplémentaires sont nécessaires pour assurer un déploiement réussi et maximiser les résultats.

 

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Pour améliorer leurs prises de décisions stratégiques, et plus particulièrement dans le cadre des relations avec leurs partenaires commerciaux, près de neuf responsables financiers sur dix (89 %) en France estiment que l’intelligence artificielle (IA) est devenue un outil déterminant et incontournable dans ce processus. Cette opinion repose sur un constat de plus en plus partagé dans le monde des affaires, où l’IA, qu’elle soit traditionnelle ou générative, s’impose comme une ressource précieuse pour optimiser la prise de décisions et la gestion des ressources au sein des entreprises.

Mieux encore, selon l’étude réalisée par SAP Taulia qui révèle ce chiffre, menée auprès de 600 décideurs à travers le monde, 57 % des responsables financiers déclarent déjà s’appuyer sur les informations générées par l’IA, qu’il s’agisse d’IA traditionnelle ou générative, pour éclairer et guider leurs décisions stratégiques. Ces chiffres révèlent que les données alimentées par ces technologies sont désormais privilégiées, surpassant les données brutes, qu’elles soient internes (48 %) ou provenant de sources externes (46 %). Ce changement de paradigme souligne l’important rôle que l’intelligence artificielle joue dans l’analyse de données complexes, permettant ainsi de mieux anticiper les enjeux financiers et stratégiques.

Dans le cadre de cette utilisation croissante de l’IA, plusieurs cas d’usages sont particulièrement plébiscités. L’automatisation des processus se place en tête des priorités, recueillant 61 % de citations parmi les responsables financiers français. Cet intérêt marqué pour l’automatisation s’explique par les gains d’efficacité, de rapidité et de précision qu’elle génère dans de nombreux domaines, allant de la comptabilité à la gestion des paiements. L’automatisation permet de libérer du temps pour les équipes, leur offrant ainsi la possibilité de se concentrer sur des tâches à plus forte valeur ajoutée, tout en réduisant les erreurs humaines.

Viennent ensuite d’autres domaines d’application de l’IA, comme la gestion des stocks et des chaînes d’approvisionnement, citée par 48 % des répondants, et la prévision de trésorerie, avec 41 %. Ces deux axes témoignent de l’importance croissante de l’IA dans la gestion des flux financiers et des ressources matérielles, où la capacité à prédire et à optimiser devient cruciale pour maintenir la compétitivité des entreprises.

Il convient de noter que l’adoption de l’IA est nettement plus marquée dans les grandes entreprises (62 %) que dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI) (39 %). Cette disparité peut s’expliquer par le fait que les grandes entreprises disposent souvent de ressources financières et humaines plus importantes pour investir dans l’intégration de nouvelles technologies. De plus, la mise en œuvre de l’IA dans une organisation requiert souvent une restructuration des équipes, l’acquisition de nouvelles compétences et la mise en place de moyens supplémentaires. Ainsi, les grandes entreprises sont mieux équipées pour assurer un déploiement réussi de ces technologies et maximiser leurs résultats, tandis que les ETI, en raison de leurs ressources plus limitées, rencontrent parfois davantage de difficultés à opérer une telle transformation numérique.

En somme, l’IA représente aujourd’hui un levier stratégique essentiel pour les entreprises souhaitant se renforcer sur le plan décisionnel, opérationnel et financier. Sa capacité à transformer les processus et à fournir des analyses pertinentes et approfondies fait d’elle un atout indispensable dans un environnement économique de plus en plus compétitif et interconnecté.