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Les Business networks s’imposent progressivement dans la supply chain

Les « Digital business networks » s’imposent progressivement comme la norme incontournable pour les échanges au sein de la supply chain, facilitant les interactions entre entreprises et leurs fournisseurs. Ces plateformes numériques permettent de rationaliser les flux de communication et de transaction, en remplaçant les méthodes traditionnelles par des solutions plus modernes, adaptées aux exigences actuelles du marché. D’après le dernier sondage en ligne réalisé par Acxias, plus de la moitié des participants (53 %) affirment avoir adopté ces réseaux comme leur principal outil pour gérer une large gamme de documents essentiels, tels que les contrats, les bons de commande, les bordereaux de livraison, les factures et divers avis de paiement. Cette adoption accrue s’explique par les nombreux avantages qu’apportent ces outils, notamment en matière de simplification des opérations, d’amélioration de l’efficacité et d’accélération des processus.

En effet, les « Digital business networks » permettent aux entreprises de centraliser les échanges, réduisant ainsi le risque d’erreurs et de pertes d’informations, tout en assurant une meilleure traçabilité des transactions. Les utilisateurs bénéficient d’une interface unique pour gérer l’ensemble des documents et des interactions avec leurs partenaires commerciaux, ce qui facilite considérablement la gestion quotidienne des flux de la supply chain. Grâce à ces réseaux numériques, les entreprises peuvent automatiser une grande partie de leurs processus, réduisant ainsi le temps nécessaire pour traiter et valider les informations échangées.

Cependant, malgré cette transition vers le numérique, les outils bureautiques classiques et les services de messagerie électronique, comme ceux de la suite Office, continuent de résister à cette évolution, représentant encore 41 % des usages selon le sondage. Ces solutions, bien qu’elles soient plus traditionnelles, demeurent populaires auprès de nombreuses entreprises, notamment celles qui sont habituées à ces outils depuis de longues années. Elles restent appréciées pour leur familiarité et la facilité d’utilisation qu’elles offrent dans des contextes moins formels ou pour des échanges ponctuels.

Quant aux canaux en ligne plus anciens, comme le téléphone ou le fax, ils ont largement perdu de leur utilité dans le cadre des échanges supply chain modernes. Leur usage pour l’envoi et la réception de documents tels que les factures ou les bons de commande a quasiment disparu, car ces outils ne répondent plus aux besoins d’agilité et de rapidité requis par les entreprises d’aujourd’hui. Ils ne sont plus utilisés pour ces flux par les entreprises interrogées, ce qui reflète une tendance générale à délaisser les outils analogiques au profit des plateformes numériques.

Enfin, près de 6 % des répondants au sondage d’Acxias mentionnent avoir recours à d’« autres outils » pour leurs échanges avec les fournisseurs. Ces alternatives, bien que moins répandues, pourraient inclure des solutions personnalisées ou des systèmes spécifiques développés en interne pour répondre à des besoins particuliers. Toutefois, les répondants n’ont pas précisé la nature exacte de ces outils, ce qui laisse supposer qu’il existe encore une diversité de pratiques au sein des entreprises, selon leur taille, leur secteur d’activité, ou encore leur niveau de maturité numérique.

Ainsi, le recours croissant aux « Digital business networks » montre une évolution claire des pratiques vers une plus grande numérisation des processus de la supply chain. Ce mouvement vers des solutions digitales témoigne de la volonté des entreprises de gagner en efficacité et de mieux répondre aux défis de la modernité, tout en restant ouvertes à des méthodes de travail plus traditionnelles lorsque celles-ci sont jugées adaptées. Cela souligne l’importance d’une approche hybride et flexible, capable de tirer parti des avancées technologiques tout en conservant les atouts des solutions éprouvées.