Si, de manière globale, les technologies d’automatisation digitale tardent à se répandre dans le domaine des achats, il convient de noter que l’intelligence artificielle générative (IAGen) fait figure d’exception. Selon une récente étude menée par le cabinet Hackett Group, qui s’intéresse aux priorités et initiatives stratégiques au sein de la fonction achat, un peu plus de la moitié des entreprises, soit environ 52 %, ont commencé à explorer les différentes possibilités offertes par cette technologie au sein de leurs processus liés aux achats, à la supply chain et à la comptabilité fournisseurs. Parmi ces entreprises, certaines ont déjà mis en place des projets pilotes (représentant 23 % de l’ensemble des répondants) tandis que d’autres ont réussi à déployer l’IAGen à grande échelle, bien que cela ne concerne que 5 % des entreprises interrogées.
Les domaines les plus impactés par cette évolution technologique sont l’analyse des dépenses, qui a été mentionnée par 67 % des participants à l’étude, ainsi que la gestion du cycle de vie des contrats, citée par 62 % d’entre eux. Dans ces deux domaines, l’accès facilité à des données précises et actualisées peut réellement transformer et améliorer l’efficacité des équipes en charge des achats. Cette évolution ouvre également la voie à des pratiques plus éclairées et stratégiques, permettant ainsi aux entreprises d’optimiser leurs ressources et de prendre des décisions basées sur des données concrètes.
D’autres domaines qui commencent à bénéficier de l’IAGen incluent la gestion par catégories, le sourcing, et le pilotage des risques, qui, bien que moins souvent mentionnés que l’analyse des dépenses et la gestion des contrats, sont néanmoins cruciaux pour une gestion efficace et proactive. En revanche, certains domaines semblent moins touchés par cette révolution technologique. Par exemple, la facturation et le pilotage des enjeux de responsabilité sociétale figurent parmi les domaines les moins cités dans cette étude, suggérant qu’ils n’ont pas encore intégré l’IAGen dans leurs processus de manière significative. Cela pourrait indiquer une opportunité pour les entreprises de réfléchir à l’intégration de ces technologies dans tous les aspects de leurs opérations, afin de ne pas laisser ces domaines en retard par rapport à d’autres secteurs plus avancés.
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